Le Parc national du Niokolo-Koba (PNNK) est un parc national situé à 650 km à l’est de Dakar dans la région de Tambacounda au sud-est du Sénégal près de la frontière guinéenne.
Histoire
Réserve de chasse à partir de 1926, puis forêt classée en 1951, réserve faunique en 1953, Niokolo-Koba a obtenu le statut de parc national en 1954.
Des agrandissements sont intervenus en 1962, 1965, 1968 et 1969, mais l’accession du pays à l’indépendance ayant suscité d’autres priorités gouvernementales, certaines zones ont été laissées à l’abandon et le braconnage a pris de l’ampleur.
Depuis 1981 le parc figure à la fois sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO et sur celle du Réseau mondial des réserves de biosphère (M.A.B.). À partir des années 1990, une collaboration suivie entre la Direction des parcs nationaux du Sénégal et l’ORSTOM — devenu IRD (Institut de recherche pour le développement) dans l’intervalle — permet notamment le dénombrement annuel des animaux présents dans le parc. Par ailleurs un ambitieux programme de regroupement avec le parc national du Badiar, une zone protégée limitrophe située en Guinée, a abouti à la nouvelle dénomination actuellement en vigueur, le « Complexe écologique de Niokolo-Badiar ».
En 2007 face aux menaces de braconnage et de pacage illégal de bétail, l’UNESCO a inscrit le parc sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Géographie
Le fleuve Gambie coule à travers le parc national ainsi que ses deux affluents : la rivière Koulountou et le cours d’eau Niokolo Koba qui a donné son nom au parc.
Le relief du parc est assez plat avec une altitude de 16 à 311 mètres. Le Mont Assirik est le point culminant. D’immenses plaines, parfois marécageuses en saison de pluie, séparent de petites collines d’à peine 200 mètres. Le relief devient plus accidenté à l’extrême sud-est sur les contreforts du massif montagneux du Fouta-Djalon où naissent les fleuves Niger, Sénégal et Gambie. Ces contreforts forment une frontière naturelle entre le Sénégal et la Guinée. La mare de Simenti est la seule permanente du parc et attire les bêtes de la savane qui s’abreuvent d’une eau très salée et se roulent dans la boue.